19 sept. 2016

Jouer à oui et non / Jugar al sí y al no




Balançoire 

                               Gerardo Diego 1896-1987


À cheval sur le bord du monde
un rêveur jouait à oui et non

Les pluies de couleurs
émigraient au pays des amours



Vol de fleurs


Fleurs du oui


Fleurs du non


Couteaux dans l'air
qui lui déchirent la chair
forment un pont


Oui


Non


Chevauchait le rêveur
Des oiseaux arlequins


ils chantent le oui


ils chantent le non

(Trad: Colo)


Une balançoire en Équateur, lisez ceci, c'est extraordinaire: http://voyagerloin.com/actualite/activites-sport/equateur-balancoire-flippante-du-monde-face-volcan-en-eruption/





Columpio 
                                                Gerardo Diego

A caballo en el quicio del mundo
un soñador jugaba al sí y al no

Las lluvias de colores
emigraban al país de los amores



Bandadas de flores


Flores de sí


Flores de no

Cuchillos en el aire
que le rasgan las carnes
forman un puente


Sí


No

Cabalgaba el soñador
Pájaros arlequines


cantan el sí


cantan el no

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27 commentaires:

  1. Aifelle20 septembre 2016 à 06:37

    Je prends le poème mais pas la balançoire ! J'ai des sueurs froides rien qu'en y pensant (j'ai le vertige)Bonne journée Colo. Bises.

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    1. Colo20 septembre 2016 à 07:05

      Je te comprends! C'est magnifique mais...vertigineux, en effet!

      Passe une excellente journée Aifelle...je dois t'annoncer qu'enfin, et ceci depuis le mois de mai, il pleut!!!!
      Un beso.

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  2. kwarkito20 septembre 2016 à 07:05

    Pareil pour moi. Ces photos sur le lien sont effrayantes. Mais le poème est très beau.

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    1. Colo20 septembre 2016 à 07:31

      Nombreux sont les candidats à "l'effraiement" Kwarkito!
      Peut-être sommes-nous trop âgés pour ce genre d'émotions...pourtant ce doit être si beau et excitant.
      Sauter ou pas. J'aime beaucoup le poème moi aussi.

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  3. Dominique20 septembre 2016 à 10:02

    imagine que j'ai déjà le vertige sur un tabouret :-) alors une balançoire comme ça, mais par contre l'idée est belle, se balancer au dessus du monde, apercevoir les tréfonds de la terre

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    1. Colo20 septembre 2016 à 12:28

      Survoler, voler, tout cela doit être magnifique en effet.
      Émotions fortes en tous cas!

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  4. christw20 septembre 2016 à 10:41

    Ah moi j'aime beaucoup ce genre de chose, même s'il m'arrive en certaines circonstances, d'avoir le vertige, un léger malaise plutôt, lié à l'absence de garde-fou en certains endroits. Quant à Annie, elle voltige là-dessus comme à 10 ans.
    Alors celle de Baños ? j'aime... j'aime pas... j'aime... j'aime pas.. si si, les mots qui se balancent me vont...

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    1. Colo20 septembre 2016 à 12:35

      Enfin des candidats au balancement, au survol du vide! Bravo.

      "moi, je m'balance.." chantait Barbara. C'est intéressant de le faire dans l'existence, oui? non?

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  5. Adrienne20 septembre 2016 à 20:52

    j'adore faire de la balançoire mais celle-ci est véritablement trop flippante :-)
    j'ai déjà le vertige quand je lave les vitres et que je suis sur le troisième échelon ;-))
    Joli poème, avec le balancement entre le oui et le non!

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    1. Colo21 septembre 2016 à 06:57

      Alors, comme moi, tu plairas à t'imaginer te balançant devant ce superbe paysage!
      Bonne journée dame Adrienne.

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  6. Fifi21 septembre 2016 à 08:00

    Je suis jalouse de ce vertigineux vertige, mais je n'irai pas :o)
    Quant au texte, c'est bien cela :"entre les deux, mon coeur balance"...
    Belle journée, Colo !

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    1. Colo21 septembre 2016 à 16:11

      Si tu fermes les yeux et imagines (très fort)....tu y es!
      Bonne fin de semaine Fifi.

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  7. Yanis Petros21 septembre 2016 à 12:46

    Bonjour Colo !
    Au-delà de la balançoire et de l'effet spectaculaire, voici un poème écrit avec
    une grande originalité !

    Très heureux de te retrouver :-))

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  8. Denise21 septembre 2016 à 20:51

    Bonsoir chère Colo, j'aime beaucoup le poème et aussi la photo.
    Enfant, j'aimais ce genre de balançoire mais en dessous, il y avait un champ, pas le vide. Une fois, je me suis balancée si fort que j'ai fait le tour!
    Douce soirée et mes amitiés.
    Bisous ♥

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    1. Colo22 septembre 2016 à 07:34

      Bonjour Denise, faire le tour, forte émotion!
      Se balancer est apaisant, plaisant...le vide, bien sûr, fait peur, mais il est vraiment rare qu'on tombe d'une balançoire...
      Bonne fin de semaine, je t'embrasse

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  9. Pâques21 septembre 2016 à 23:13

    Belle image, se balancer au dessus du monde ...
    La vie donne le vertige, souvent mais c'est excitant !

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    1. Colo22 septembre 2016 à 07:35

      La vie...il faut bien s'y accrocher... et hop!
      Bonne fin de semaine Marcelle.

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  10. LOU22 septembre 2016 à 07:39

    Enfant, j'aimais me balancer la tête en bas. Et je me souviens, encore, de l'ivresse procurée à regarder ainsi le ciel bleu. Doux étourdissement loin du monde.

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    1. Colo22 septembre 2016 à 07:59

      Tu n'aimes plus te balancer, la tête dans les nuages chère Lou?
      Excellente journée, un beso

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  11. K23 septembre 2016 à 08:09

    Essayer de toucher
    Du pied
    Les nuages...

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    1. Colo24 septembre 2016 à 07:38

      Les caresser ou doucement les écarter pour se faufiler entre eux en quelque sorte...

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  12. Plumes d Anges23 septembre 2016 à 15:59

    Un joli chant, une belle interrogation... La balançoire ? j'adore mais celle de ce film, je préfère la voir en images que d'être dessus face au volcan en éruption !!! a peur... Beau week end Colo, à bientôt. brigitte

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    1. Colo24 septembre 2016 à 07:47

      S'approcher, s'éloigner, hésiter...
      Excellent week-end Brigitte, merci de ta visite.

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  13. Elisabeth30 septembre 2016 à 16:12

    Un poème très délicat et une photo hors normes ! merci beaucoup pour ces 2 choses très belles pour commencer le week end. Merci de nous dénicher de tels textes et photos.

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  14. Maïté/Aliénor14 octobre 2016 à 18:16

    Comme Aifelle, je prends la mélopée du poème (génial!) mais pas la balançoire!Rien ne suit: ni les yeux ni l'estomac qui lui aussi joue au non et puis au oui!

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