30 août 2014

Un conte "fantastique" de Silvina Ocampo / Un cuento "fantástico" de Silvina Ocampo


Un conte fantastique, jamais je n'en avais jamais traduit.
Plaisir, difficultés et sueurs pour essayer de rendre les images et juxtapositions opérées par Silvina Ocampo.
Il est long, étrange,  prenez votre temps...
La tête collée à la vitre
Cela faisait quinze ans que Mlle Dargére avait à sa charge une colonie d'enfants fluets qui avait été créée par une de ses grand-mères. La maison était située en bord de mer et elle avait vécu depuis sa jeunesse dans l'aile de l'asile, au dernier étage de la tour.
Les premiers temps elle vivait au premier étage, mais la nuit aux vitres de la fenêtre lui apparaissait la tête d'un homme en feu. Une tête affreusement rouge, collée à la vitre comme les peintures des vitraux. Elle déménagea au second: la même tête la poursuivait. Elle déménagea au troisième: la même tête la poursuivait; elle déménagea de toutes les pièces de la maison avec le même résultat.
Mlle Dargére était extrêmement jolie et les enfants l'aimaient, mais une préoccupation constante s’installa entre les sourcils, en forme de lignes verticales qui dérangeaient un peu sa beauté. Ses nuits s'emplissaient d'insomnies et dans ses veilles elle entendait monter les chœurs des rêves des enfants, d'une blancheur de chemise de nuit, depuis les chambres de vingt lits où elle déposait des baisers quotidiens.
Les matinées étaient diaphanes au bord de la mer; les enfants sortaient, tous vêtus de costumes de bain trop longs qui s'enroulaient dans les vagues. Ce n'était pas la faute des costumes, pensait Mlle Dargére appuyée à la balustrade de la terrasse; les enfants, pour ne pas être ridicules, ne pouvaient utiliser que des costumes faits sur mesure.
Ils avaient un maître-nageur noir qui les tourmentait quotidiennement par un plongeon douloureux, qui le protégeait à lui seul, soigneusement, des vagues. Mais elle ne pouvait entendre pleurer les enfants et elle se rappelait le supplice des bains avec des maîtres-nageurs de son enfance qui avaient rempli sa vie de rêves éternels de raz-de marée.
Elle se baignait le soir, l'eau à hauteur des genoux, quand la plage était déserte; elle emportait parfois un livre qu'elle ne lisait pas et se couchait sur le sable après le bain; c'était l'unique moment de la journée où elle se reposait. Elle était la mère de cent cinquante enfants pâles malgré le soleil, maigres malgré l'alimentation étudiée par les médecins, hystériques malgré la vie saine qu'ils menaient.
Mlle Dargére répandait sur eux son prestige de beauté. Sa proximité les tranquillisait un peu et les faisait grossir plus que les aliments étudiés par les meilleurs médecins, mais la tête de l'homme en flammes était toujours à la fenêtre, la nuit, au point de devenir une chose horrible mais nécessaire qu'on cherche derrière les rideaux.
Une nuit elle ne dormit pas une seule minute; la tête était absente, elle la chercha derrière les rideaux et l'inquiéta cette fois la possibilité de dormir tranquille: la tête semblait s'être perdue pour toujours.
Le matin suivant, dans les chambres, une étrange exaspération maintenait les enfants au bord des larmes. Des pleurs contenus s'accumulaient dans les bouches. Mlle. Dargére crut voir un asile de vieux en maillots de bain bleu marine allant en file vers la plage. Caroline, sa préférée, la seule qui avait un corps qui pouvait remplir un maillot de bain, s'échappa de ses bras.
La plage, ce matin-là, s'emplit de pleurs obscurs coincés dans les vagues.
Mlle Dargére, après avoir appuyé sa mélancolie à la balustrade, ce qui fut comme un adieu à la beauté, monta en courant vers le miroir de sa chambre. La tête de l'homme en flammes lui apparut de l'autre côté; vue de si près c'était une tête mouchetée de variole qui avait la même émotivité que les flans bien cuits. Mlle Dargére attribua l'emportement de sa figure aux brûlures du soleil qui se déversent en liquides brûlants sur les peaux fines. Elle s'appliqua des compresses d'huile calcaire, mais l'image de la tête en flammes s'était logée dans le miroir.
LA CABEZA PEGADA AL VIDRIO
Desde hacía quince años Mlle. Dargére tenía a su cargo una colonia de niños débiles que había sido fundada por una de sus abuelas. La casa estaba situada a la orilla del mar y ella desde su juventud había vivido en la parte lateral del asilo, en el último piso de la torre.
En los primeros tiempos vivía en el primer piso, pero de noche en los vidrios de la ventana se le aparecía la cabeza de un hombre en llamas. Una cabeza espantosamente roja, pegada al vidrio como las pinturas de los vitraux. Se mudó al segundo piso: la misma cabeza la perseguía. Se mudó al tercer piso: la misma cabeza la perseguía; se mudó de todos los cuartos de la casa con el mismo resultado.
Mlle. Dargére era extremadamente bonita y los chicos la querían, pero una preocupación constante se le instaló en el entrecejo en forma de arrugas verticales que estropeaban un poco su belleza. Sus noches se llenaban de insomnios y en sus desvelos oía los coros de los sueños de los niños subir, con blancura de camisón, de los dormitorios de veinte camas en donde depositaba besos cotidianos.
Las mañanas eran diáfanas a la orilla del mar; los chicos salían todos vestidos con trajes de baño demasiado largos que se enredaban en las olas. No era la culpa de los trajes, pensaba Mlle. Dargére apoyada contra la balaustrada de la terraza; los chicos no podían usar sino trajes hechos a medida, para no quedar ridículos. Tenían un bañero negro que los mortificaba diariamente con una zambullida dolorosa, que lo resguardaba a él sólo, cuidadosamente, de las olas. Pero ella no podía oír llorar a los chicos y se acordaba del suplicio de los baños con bañeros en su infancia, que habían llenado su vida de sueños eternos de maremotos.
Se bañaba de tarde con el agua a la altura de las rodillas, cuando la playa estaba desierta; entonces llevaba a veces un libro que no leía y se acostaba sobre la arena después del baño; era el único momento del día en que descansaba. Era la madre de ciento cincuenta chicos pálidos a pesar del sol, flacos a pesar de la alimentación estudiada por los médicos, histéricos a pesar de la vida sana que llevaban.
Mlle. Dargére derramaba su prestigio de belleza sobre ellos. Su proximidad los serenaba un poco y los engordaba más que los alimentos estudiados por los mejores médicos, pero la cabeza del hombre en llamas seguía de noche en la ventana hasta que llegó a ser una horrible cosa necesaria que se busca detrás de las cortinas.
Una noche no durmió un solo minuto; la cabeza estaba ausente, la buscó detrás de las cortinas, y la desveló esta vez la posibilidad de poder dormir tranquila: la cabeza parecía haberse perdido para siempre.
A la mañana siguiente, en los dormitorios, una extraña exasperación retenía a los chicos al borde de las lágrimas. Llantos contenidos se amontonaban en las bocas. Mlle. Dargére creyó ver un asilo de ancianos en traje de baño azul marino desfilando hacia la playa. Carolina, su preferida, la única que tenía un cuerpo capaz de rellenar el traje de baño, se escapó de entre sus brazos.
La playa esa mañana se llenó de llantos obscuros y atorados dentro de las olas.
Mlle. Dargére, después de apoyar su melancolía sobre la balaustrada, que fue como una despedida a la belleza, subió corriendo hasta el espejo de su cuarto. La cabeza del hombre en llamas se le apareció del otro lado; vista de tan cerca era una cabeza picada de viruela y tenía la misma emotividad de los flanes bien hechos. Mlle. Dargére atribuyó el arrebato de su cara a las quemaduras del sol que se derraman en líquidos hirvientes sobre las pieles finas. Se puso compresas de óleo calcáreo, pero la imagen de la cabeza en llamas se había radicado en el espejo.




24 août 2014

Silvina Ocampo (2)


C'est chez la soeur de Silvina Ocampo, Victoria, une femme hors du commun, qu' Adolfo Bioy Casares (vous connaissez peut-être L'invention de Morel ) rencontra Borges. Il devinrent rapidement amis, complices d'écriture, et, avec Silvina (qui épousa Adolfo), formèrent un trio d'écrivains “fantastiques”.
 
Gracias a la hermana de Silvina Ocampo, Victoria, Adolfo Bioy Casares (tal vez habéis leido La invención de Morel ) conoció a Borges. Se hicieron rápidamente amigos, cómplices de escritura y junto a Silvina (que se casó con Adolfo), formaron un trío de escritores “fantásticos”.



Sur Silvina ces quelques mots: 
Son œuvre est connue principalement pour son inépuisable imagination et son intérêt pour les nuances d'un langage cultivé qui sert de support à ses inventions biscornues. “Silvina déguise son écriture avec l'innocence d'un enfant pour nommer, avec surprise ou indifférence, la rupture dans le quotidien qu'installe la majorité de ses récits dans le territoire du fantastique.(trad Colo, wiki esp.)

La obra de Silvina Ocampo es reconocida principalmente por su inagotable imaginación y su aguda atención por las inflexiones del lenguaje. Dueña de un lenguaje cultivado que sirve de soporte a sus retorcidas invenciones, Silvina disfraza su escritura con la inocencia de un niño para nombrar, ya sea con sorpresa o con indiferencia, la ruptura en lo cotidiano que instala la mayoría de sus relatos en el territorio de lo fantástico.” (Wiki)



         Borges, à droite, à gauche Bioy Casares, puis Josefina Dorado, Silvina




Silvina Ocampo a écrit de nombreux contes que Borges appréciait énormément, j'en publierai, mais aujourd'hui j'ai traduit deux poèmes “fantastiques”.

Silvina Ocampo escribió numerosos cuentos que Borges apreciaba muchísimo, publicaré algunos, pero hoy estos poemas “fantásticos”.

La Vision

Nous marchions loin de la nuit,
citant des vers au hasard,
non loin de la mer.
Nous rencontrions parfois une voiture.

Il y avait un eucalyptus, un pin sombre
et les traces d'une charrette
là où le ciment devenait boue.
Nous rencontrions parfois un mur.

Nous n'allions nulle part, c'est vrai,
et nous étions perdus: aucune importance.
La rue nous portait
près d'un cheval noir quasi mort.

Il faisait nuit - ce sera faux.
Peut-être, mais c'est vrai dans mes vers -.
Une divinité secrète
presque toujours nocturne qui nous regardait

vit que nous nous arrêtions et le jour
suspendit ses honneurs fanatiques,
clôtura ses couleurs
car le cheval lui aussi nous voyait.

Ne dis pas que ce n'est pas vrai: il nous regardait.
Avec la pierre stupéfaite de ses yeux,
sous les astres rouges,
il nous vit comme les dieux qu'il attendait.
 (trad: Colo)

La visión

Caminábamos lejos de la noche,
citando versos al azar,
no muy lejos del mar.
Cruzábamos de vez en cuando un coche.

Había un eucalipto, un pino oscuro
y las huellas de un carro
donde el cemento se volvía barro.
Cruzábamos de vez en cuando un muro.

Íbamos a ninguna parte, es cierto,
y estábamos perdidos: no importaba.
La calle nos llevaba
junto a un caballo negro casi muerto.

Era de noche -esto será mentira.
Tal vez, pero en mis versos es verdad-.
Una arcana deidad
casi siempre nocturna que nos mira

vio que nos deteníamos y el día
suspendió sus fanáticos honores,
clausuró sus colores
pues también el caballo nos veía.
No digas que no es cierto: nos miraba.
Con la atónita piedra de sus ojos,
bajo los astros rojos,
nos vio como los dioses que esperaba.


              Le rêve récurrent



J'arrive comme j'arrivai, solitaire, effrayée,
à la porte de rue de bois ciré.


J'ouvre la porte et j'entre, silencieuse, parmi des tapis.
Les murs et les meubles m'effrayent de leurs ombres.


Je monte les marches de marbre jaune,
aux reflets rosés. J'entre dans un couloir.


Il n'y a personne, mais quelqu'un est caché dans les portes.
Les volets sombres sont tous ouverts.


Les hauts faux plafonds paraissent, de jour,
un ciel rempli d'étoiles éteintes grandissantes.


Le souvenir conserve une ancienne rhétorique,
s'élève comme un arbre ou une colonne dorique,


il dort habituellement dans nos rêves
et nous sommes en secret ses maîtres exclusifs.
(trad: Colo)


         El sueño recurrente

Llego como llegué, solitaria, asustada,
a la puerta de calle de madera encerada.

Abro la puerta y entro, silenciosa, entre alfombras.
Los muros y los muebles me asustan con sus sombras.

Subo los escalones de mármol amarillo,
con reflejos rosados. Penetro en un pasillo.

No hay nadie, pero hay alguien escondido en las puertas.
Las persianas oscuras están todas abiertas.

Los cielos rasos altos en el día parecen
un cielo con estrellas apagadas que crecen.

El recuerdo conserva una antigua retórica,
se eleva como un árbol o una columna dórica,

habitualmente duerme dentro de nuestros sueños
y somos en secreto sus exclusivos dueños.







18 août 2014

Chagrin d'amour, l'oubli. / Mal de amor, el olvido.


De Silvina Ocampo, Silvia Baron Supervielle, traductrice du présent recueil, (...) écrit en préface : « Elle possédait une intelligence céleste, dont elle faisait usage en silence pour observer la nature qu’elle vénérait, comprendre les animaux, les êtres qui lui étaient chers. »
Source et vie de Silvina ici

De Silvina Ocampo, Silvia Baron Supervielle, traductora de este libro (…) escribe en el prólogo: “Poseía una inteligencia celeste, que utilizaba en silencio para observar la naturaleza que veneraba, para entender a los animales y a sus seres queridos.”
(trad: Colo)

Un premier poème sur ce thème inépuisable qu'est l'oubli amoureux.
Un primer poema sobre ese tema inagotable como es el olvido amoroso.

L'oubli

Silvina Ocampo 

Amour désespéré, tu cherches l'oubli
comme les papillons recherchent la lumière
dans la fulguration du feu mélancolique.
Je sens que ta souffrance en moi se pose
comme sur ces chétifs jardins
où chante la voix d'une tourterelle
perdue sur la corniche d'une maison
abîmée de la ville, entre jasmins.

Silvina Ocampo, Poèmes d’amour désespéré, édition bilingue, préface et traduction de Silvia Baron Supervielle, José Corti 1997.






                              "J'ai tant de mal à t'oublier..."



El olvido

Silvina Ocampo


Desesperado amor, buscas olvido
como buscan la luz las mariposas
en el fulgor del fuego entristecido.
Yo siento que al sufrir en mí te posas
como en esos escuálidos jardines
donde canta la voz de una torcaza
perdida en la cornisa de una casa
doliente, en la ciudad, entre jazmines.




12 août 2014

Matinale / Matutina

(clic et c'est encore mieux!)


Un chemin derrière mon village, il est 7h10 du matin. Je marche.

Lentement le jour se lève, le caroubier, le sol se colorent. Ombres.

Est-ce la paresse de se lever tôt qui rend l'aube moins populaire chez les photographes que le coucher du soleil?

Ne jamais rater le début d'un jour, j'y tiens fort; que serait une journée mi-commencée?

Un camino detrás de mi pueblo, son las 7h10. Ando.

Lentamente se levanta el día, el algarrobo, el suelo se colorean. Sombras.

¿Será la pereza de madrugar lo que hace que, entre los fotógrafos, el alba sea menos popular que la puesta del sol?


Me parece muy importante no pasar por alto el principio del día; ¿que sería de un día medio-empezado?


Sable du temps, grand merci, m'envoie cette aube sur l'île d'Oléron



Sur le magnifique site de Serge http://breizhshot.blogspot.com.es/2012/10/aurore-lac-bratan-et-pura-ulun-danu.html, des aubes....Merci beaucoup.


La traversée du lac Bratan au départ de Bedugul

7 août 2014

Vie et lumière, Sorolla / Vida y luz, Sorolla


(Clic pour agrandir les photos)




 Joaquín Sorolla con su mujer y sus hijos, 1901. (Foto: Antonio García).
Cette photo a été prise par un des photographes valenciens les plus connus à l'époque, Antonio García (1863-1923), qui devint le beau-père de Sorolla.
Vous connaissez déjà le tableau qu'en a peint J. Sorolla.
Dans les archives du musée Sorolla se trouvent une trentaine de photos que le peintre a utilisées.


La familia, 1901. Joaquín Sorolla. Museo de la Ciudad, Ayuntamiento, Valencia.
Copyright © 2011 FUNDACIÓN ZULOAGA.

Esta fotografía fue tomada por uno de los fotógrafos más conocidos en la época, Antonio García (1863-1923), que más tarde se convirtió en el suegro de Sorolla. Ya conocéis el cuadro que pintó Sorolla. En los archivos del museo Sorolla se encuentran une trentena de fotos que el pintor utilizó.


Joaquín Sorolla et sa sœur perdirent leurs parents quand le petit garçon n'avait que 2 ans et ils furent recueillis par la sœur de leur mère et son mari. Ce dernier était serrurier et c'est en vain qu'il essaya quelques années plus tard d'enseigner la technique des clés et serrures à Joaquín: le garçon avait décidé que sa vocation était la peinture.
Joaquín Sorolla y su hermana quedaron huérfanos cuando el pintor no tenia más que dos años y fueron recogidos por su tía materna y su marido. Este último era cerrajero y años más tarde trató, en vano, que Joaquín aprendiera la técnica de las llaves y las cerraduras: el chico había decidido que su vocación era la pintura.

Son oncle l'inscrivit dans une école d'Art puis à 15 ans dans l'Académie des Beaux-Arts mais il se trouva bientôt dans l'impossibilité de continuer à payer les études de son neveu.
Su tío le inscribió en una escuela de arte y a los 15 años en la Academia de Bellas Artes pero pronto se encontró ante la imposibilidad de pagar los estudios de su sobrino.
Que fit ce dernier? Il se mit à peindre et à essayer de vendre ses toiles. Un jour il vendit une nature morte à un antiquaire et un photographe, Antonio García, qui passait par là s'émerveilla de la technique du jeune garçon, s'intéressa à lui et le prit sous son aile. Une vraie aubaine qui changea toute sa vie!
A pesar de eso, Joaquín siguió pintando y trató de vender sus telas. Un día vendió una naturaleza muerta a un anticuario y un fotógrafo, Antonio García, se maravilló de la técnica del joven, se interesó por él y le tomó bajo su protección. ¡Una verdadera suerte que cambió su vida!


Marina 1880

Les soucis d'argent envolés, et Sorolla poursuivit ses études et entra comme apprenti dans l'atelier du photographe où il apprit la technique de la photographie (qui se devine dans sa peinture) et coloriait les photos (l'usage de la couleur n'était pas encore très répandu).
Desaparecidos los problemas de dinero, Sorolla continuó sus estudios y al mismo tiempo entra como aprendiz en el taller del fotógrafo donde aprendió la técnica fotográfica (lo que se adivina en su pintura) y coloreaba las fotos (el uso del color no era todavía muy frecuente).

Le photographe avait une fille....oui, Clotilde! Un amour durable s'installa entre les adolescents et “Clotilde fut tout pour Sorolla: son épouse, sa muse, son modèle préféré, la mère de ses trois enfants et même une comptable minutieuse (il l'appelait “mon ministre des finances”). Avec elle il trouva la paix et la stabilité que son esprit cherchait.”
El fotógrafo tenía una hija...¡Clotilde! Un amor duradero se instala entre los adolescentes y “ Clotilde lo fue todo para el pintor: su esposa, su musa, su modelo favorita, la madre de sus tres hijos y hasta su minuciosa contable (Sorolla le llamaba "mi ministro de hacienda"). Con ella encontró la paz y la estabilidad que su ánimo necesitaba”. 
Clotilde

Sa formation terminée, il se présenta, sans aucun succès, à différents concours, expositions: la peinture en vogue, officielle, était faite de scènes historiques et dramatiques. Puis, en 1881, il visita le Musée du Prado et fut fasciné par la peinture de Velázquez, du Greco et de Ribera. C'est son “étape réaliste”
Terminada su formación participó, sin éxito, a diferentes concursos y exposiciones. En 1881 visitó el Museo del Prado y quedó fascinado e influenciado por la pintura de Velázquez, El Greco y Ribera. Es su “época realista”

En 1883 et 1884 il obtient enfin des médailles, au niveau régional et national avec des peintures qui ne le comblent pas car, comme il le confia à un ami: “Ici, pour se faire connaître et gagner des médailles, il faut peindre des morts”.

En 1883 y 1884 obtiene, por fin, medallas a nivel regional y nacional con cuadros que no le satisfacen pues, como le dice a un amigo: “ Aquí para hacerse conocer y ganar medallas hay que pintar muertos”.


Defensa del Parque de Artillería de Monteleón

En 1885 il va à Paris et découvre les impressionnistes qui lui firent une immense ...impression, oui! À Rome, où il vécut plus d'un an avec sa femme, il connut John Singer Sargent, Giovanni Boldini y Anders Leonard Zorn.
En 1885 va a París y descubre los impresionistas que le causaron una enorme...¡impresión! En Roma, donde vivió más de un año con su mujer, conoció a John Singer Sargent, Giovanni Boldini y Anders Leonard Zorn.
Les Tableaux qui suivent font partie de la période qu'on appelle"Réalisme social", ce sont de loin ceux que je préfère.
Los cuadros siguientes forman parte del periodo llamado “Realismo social” que son mis preferidos.
Otra Margarita 1892

Las redes / Les filets 1892


Pelando patatas 1896

Toros en el mar 1903

Installé définitivement à Madrid, il fit encore un voyage en à Paris en 1894. Dès lors il adoptera le style appelé “Luministe” qu'il gardera jusqu'à sa mort inopinée, en 1923, alors qu'il peignait le “Portrait de la señora Pérez de Ayala” et qu'il souffrit d'une crise d'hémiplégie.

Señora Perez de Ayala, 1920

Instalado definitivamente en Madrid hizo un ultimo viaje a París en 1894 y adopta, desde entonces el estilo llamado “Luminista”. Muere repentinamente en 1923 de un ataque hemipléjico mientras pintaba el “Retrato de la señora Pérez de Ayala".


Ajout le 10 août. Lou revient de Madrid; au musée Sorolla elle est tombée en admiration devant " Traite des blanches". Je l'ajoute donc.

Trata de blancas 1894


1 août 2014

Portraits / Retratos




 J. Sorolla autorretrato 1904

 Autoportrait 1912


Ce visage ne vous est sans doute pas familier, ce n'est pourtant pas faute de portraits ni, surtout d'autoportraits du peintre valencien Joaquín Sorolla Bastida, (1883) ; nous allons parler de lui et découvrir ses œuvres si cela vous intéresse. Dans le prochain billet je vous présenterai en parallèle sa vie et son œuvre, ses évolutions mais aujourd'hui, et parce qu'elle a été un des thèmes les plus importants de sa peinture, voici sa famille.

Tal vez esta cara nos os es familiar, pero no es por falta de retratos ni sobre todo de autorretratos del pintor valenciano Joaquín Sorolla Bastida, (1883) ; vamos a hablar de él y descubrir sus obras si os interesa. En la próxima nota os presentaré en paralelo su vida y sus obras, su evolución, pero hoy, y porque fue uno de los temas principales de su pintura, aquí está su familia.

Commençons par sa femme, Clotilde, qu'il a peinte tant et tant de fois /Empezemos con su mujer, Clotilde, que pintó tantas veces.



1894






Clotilde en la playa 1904              


 
 
Madre e hijo 1904

                                       
Mi mujer y mis hijos 1897/1898 (ma femme et mes enfants)






Mi familia 1901


Ce peintre a son musée à Madrid, visitez-le ici: http://museosorolla.mcu.es/, visite virtuelle ici: http://museosorolla.mcu.es/visita_virtual/visita_virtual.html

Ese pintor tiene su museo en Madrid, visitadlo aquí: http://museosorolla.mcu.es/, visita virtual aquí: http://museosorolla.mcu.es/visita_virtual/visita_virtual.html

 Pus de portraits de Clotilde / Mas retratos de Clotilde,